La première condition nécessaire pour entamer un dialogue avec les fidèles d’autres religions est sans doute l’ouverture du cœur et de l’esprit. Cela implique une disponibilité à écouter et une volonté d’adapter une attitude amicale. Le contraire de celle-ci et, en premier lieu, l’autosuffisance. Puis la suspicion. J’aimerais signaler une autre condition qui peut contribuer à l’établissement de relations cordiales avec des personnes d’autres religions : je veux parler de la sainte curiosité. Dans la démarche de tout dialogue, nous ne devons jamais oublier notre enracinement dans le Christ. C’est en Lui et en son Esprit que nos allons vers les autres.

Mgr Fitzgerald, Dieu rêve d’unité, Bayard, 2005