Aujourd’hui, en Eglise, c’est le début de l’année :  Bonne année !

Oui, la venue du Christ à Noël lance le cycle liturgique de l’année. Mais pour la savourer et en prendre toute la dimension, il faut s’y préparer, c’est le temps de l’Avent. Se préparer à Sa venue (adventum en latin, d’où le nom de l’  « Avent »).

Traditionnellement les textes choisis pour le début du temps de l’Avent sont des textes de la fin du monde. Eh oui, pour les croyants et les croyantes, le retour du Christ correspond à la fin du monde. Ou, inversément, la fin du monde coïncide avec le retour du Christ.

Chercher à savoir quand viendra la fin des temps, c’est de la perte de temps, c’est vain et oiseux  « Ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne sinon le Père, et lui seul. » (Mt 24,36). Lâche prise et fais confiance à Dieu !

« Pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. » (2 P 3,8) : notre notion du temps est englobée dans le tout de Dieu qui la dépasse infiniment.

Pour les 1ers chrétiens, comme pour nous aujourd’hui, la fin du monde est l’horizon heureux du retour du Christ, « les nouveaux cieux et la nouvelle terre où habite la justice » (2 P 3,13) : Quand tout fondra dans le feu, il restera Sa parole, créatrice, et sa justice : qu’elles soient le critère de notre action, dès maintenant.

Dès aujourd’hui sois veilleur, veilleuse : attends-toi à sa venue, aussi certaine que l’aurore, aussi surprenante que l’imprévu. Tu seras comme l’enfant qui découvre chaque matin l’image de son calendrier de l’Avent.