Le vin… Au temps de Jésus, cette boisson faisait partie de la vie quotidienne, d’autant plus que trois cultures étaient centrales dans le bassin méditerranéen : les céréales, l’olivier et la vigne. C’est pourquoi aussi beaucoup des récits et paraboles de Jésus traitent du thème de l’agriculture.

Dans la Bible, la première allusion à la vigne est lorsque Noé sort de l’arche. Un de ses premiers gestes est de planter de la vigne (Genèse 9,20). D’autres récits relatent des épisodes où la vigne et le vin tiennent une place prépondérante.

Au fil des étapes de la vie de Jésus, il est question de ces deux éléments : les ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20,1-16), la parabole des deux fils (Matthieu 21,28-32), le vieux et le neuf (Matthieu 9,14-17)… Notons aussi que dans l’évangile de Jean, le vin est présent au chapitre 2 (noces de Cana, le récit qui est la base de notre réflexion aujourd’hui) et au chapitre 19 (v. 28-30), lors de la crucifixion. La qualité du vin est bien différente de l’un à l’autre et n’a pas du tout la même signification !

Quant au vin de la sainte cène, il est le reflet du repas de la Pâque où il y a quatre coupes qui en rythment les étapes.

Jésus buvait sans doute volontiers un verre de vin avec ses amis, d’autant plus s’il y avait une fête à la clé…

« Or, donc, il y eut une noce à Cana… »

Textes du jour : Psaume 63,2-9 / Jean 2,1-11