Tout ce qui existe te prie et vers toi tout être qui sait lire ton univers fait monter un hymne de silence. Tout ce qui demeure, demeure en toi seul. Le mouvement de l’univers déferle en toi. De tous les êtres tu es la fin, tu es unique. Tu es chacun et tu n’es aucun. Tu n’es pas un être seul, tu n’es pas l’ensemble : Tu as tous les noms, comment t’appellerai-je ? Toi le seul qu’on ne peut nommer ; quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui voilent le ciel lui-même ?
Saint Grégoire de Nazianze, 4è siècle