Inspirations

TAGS

Confession de foi du dimanche 20 avril 2025

Avec Jésus de Nazareth apparait une vie libre

Donnée aux autres jusqu’à la mort et pourtant souveraine.

Cette vie est un chemin qu’il me faut méditer, peut-être comprendre ;

C’est vie est celle à laquelle je suis appelé.

C’est pourquoi, guidé par le peuple hébreu qui a préparé sa venue,

Éclairé par le témoignage des disciples qui l’ont suivi,

porté par la communion de mes frères et sœurs en la foi,

Je crois en lui qui est ressuscité.

Avec la foule de témoins qui lui ont fait confiance avant moi, je le nomme Jésus-Christ.

Dorénavant, je veux en lien avec lui, partager cette vie qui triomphe de la tristesse et du désespoir, de la fermeture et du moralisme, de la haine et de la mort.

Avec lui, l’éternellement Vivant, avec le secours de l’Esprit qui habitait en Lui mais qui présidait déjà au commencement de la création, et avec tous les humains, j’essaie de marcher vers la cité fraternelle où nous pourrons contempler face à face Celui qui depuis toujours nous appelle à Lui et qu’en attendant, nous nommons Dieu.

Prière du dimanche 20 avril 2025

A : Christ est ressuscité !

B : Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !

A : Jour d’allégresse et jour de joie :

B : Christ est ressuscité ! Il nous conduit de la mort à la vie.

A : Christ est ressuscité ! Le monde entier est en fête.

B : Christ est ressuscité ! Alléluia !

A : Gloire à Toi, le Ressuscité,

B : gloire à Toi, le Vivant, le Premier et le Dernier, Toi,

     en qui nos vies reprennent goût,

A : Toi, le socle, la pierre angulaire.

B : Nos jours sont fragiles et fébriles, usés par d’innombrables quêtes.

A : Donne-nous le silence et la paix, au-delà de l’éphémère de nos jours

     et de nos tracas.

B : Donne-nous la soif de la quête infinie de Toi,

     le Vivant, le Ressuscité, pour les siècles des siècles.

Citation du dimanche 20 avril 2025

La plénitude de Dieu est la plénitude débordante de la vie divine qui se communique de façon inépuisable et créatrice ; une vie débordante qui donne vie à ce qui est mort et qui a dépéri ; une vie de qui tout ce qui vit reçoit la force et la joie de vivre ; une source de vie à laquelle tout ce qui a reçu la vie répond avec une joie profonde et une jubilation éclatante.

Jürgen Moltmann, théologien.

Verset du dimanche 20 avril 2025

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande compassion, nous a fait naître de nouveau, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante.

1 Pierre 1,3

Prédication de Pâques – dimanche 20 avril 2025

Que Jésus soit mort, cela est indéniable. La mort guette tout être humain. On s’habitue à l’idée que toute vie prend fin un jour. La plupart des gens ont déjà vu une personne dans une morgue. Nous vivons aussi au rythme des gens qui décèdent, nous avons nos moyens pour prendre congé et traverser des deuils. La mort, nous pourrions presque dire, nous est familière. Il n’en est pas ainsi pour la résurrection. Nous manquons totalement de concepts, d’image, d’imagination. Notre intelligence est complètement débordée par cette idée d’une résurrection, nous sommes sursaturés par cette annonce : Il est vivant. Tous ce que nous avons appris ne permets pas à nous relier à ce que peut être une « résurrection ». Pierre court à la tombe et ne voit que des bandelettes. Il ne voit que ce qu’il voit. Les femmes saisissent probablement quelque chose mais cela reste assez flou. L’auteur de l’Evangile de Matthieu dit d’elles : « Elles s’éloignèrent du tombeau, avec crainte et avec une grande joie. » Crainte et joie simultanément !

Du coup, la résurrection advient, apparait comme un don, un cadeau, une surprise à laquelle je ne m’attendais pas. Le Christ ouvre et rend possible quelque chose à laquelle personne ne pensait de cette manière.

La résurrection pour laquelle nous rendons grâce, pour laquelle nous louons Dieu, est un cadeau inattendu que nous essayons à décrire par des images, par des mots, par la musique ou la poésie, la peinture ou le silence. Mais fondamentalement la résurrection nous échappe, car elle n’est pas inscrite dans les registres que nous transmets la vie ordinaire. Elle apparait, elle demande d’être accueillie, elle survient ou advient, un don, un cadeau.

Nous voulons donc prendre acte de ceci : Le Nouveau Testament ne nous dit pas comment se passe une résurrection, mais nous raconte qu’elle a eu lieu et surtout les effets de celle-ci. Nous lisons de nombreux textes où Jésus a été vu, il est apparu. Et cela change le cours de la vie des unes-des uns et des autres. Pour nous qui n’avons pas la chance de voir « apparaitre » Jésus, nous faisons confiance aux récits bibliques et croyons que Jésus-Christ est ressuscité. Cela réoriente notre vie. D’abord, la résurrection de Jésus raconte que Dieu, la puissance de vie, l’énergie primordiale, est toujours à l’œuvre. Puis, vivre dans ce monde, ce n’est pas croire que la fin est la mort. La résurrection ouvre à l’infini des possibles. Elle casse la fermeture, la finitude. Cela donne à notre existence une dimension fantastique. Il est ressuscité, oui, vraiment, Il est ressuscité, alléluia !

Lectures bibliques : Luc 24, 1-12 et Actes des Apôtres 2, 14.22-32

Citation du vendredi 18 avril 2025

« Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence. »

Paul Claudel, « Les invités à l’attention. À Mademoiselle Suzanne Fouché »